Elle interrogera les établissements de santé et les autorités sanitaires régionales dans des localités ciblées pour évaluer leurs besoins spécifiques.

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Un nouveau programme visant à améliorer l’accès aux soins dans les régions éloignées a été présenté vendredi matin, entre autres, par le ministre de l’Économie Pierre Fitzgibbon et le PDG de l’entreprise de technologies de la santé CTS, Jean-Pierre Robert.

Dans le cadre de la conférence Première ligne en santé, ils ont vanté le potentiel du programme Harfang, qui permettra à terme de mettre en œuvre des technologies québécoises adaptées aux régions pour favoriser l’accès et l’équité en santé.

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« L’innovation en santé est clairement l’une des priorités de notre gouvernement », a déclaré Fitzgibbon lors d’un discours au Palais des Congrès de Montréal. Notre réseau fait face à des défis importants, la société québécoise est confrontée à un vieillissement de la population, elle est également confrontée à une augmentation importante des dépenses d’exploitation du réseau.

Fitzgibbon a déclaré que lui et le ministre de la Santé, Christian Dubé, estimaient que la contribution du secteur privé à la santé constituait une opportunité. « Je pense que nous devons de plus en plus nous concentrer sur les collaborations avec le secteur privé, les organismes de recherche et les entreprises », a-t-il déclaré.

Cette vision n’est pas partagée par tout le monde. Jeudi, alors que Dubé devait prononcer un discours lors de l’événement, il a été interrompu par des manifestants scandant « Pas de santé privée !

Le discours de Fitzgibbon vendredi s’est déroulé sans accroc.

Au Québec, près d’une personne sur cinq vit en région éloignée et n’a pas le même accès aux soins de santé que les résidents des grands centres. Ils sont confrontés à des coûts supplémentaires, l’accès aux services est plus difficile, ils manquent de ressources spécialisées et il existe des lacunes en matière de sensibilisation à la santé.

Ces inégalités ont des conséquences sur la santé des Québécois vivant en région éloignée, notamment sur leur espérance de vie.

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Le programme Harfang enquêtera sur les établissements de santé et les autorités sanitaires régionales dans des zones ciblées pour évaluer leurs besoins spécifiques. Elle lancera ensuite des projets pilotes proposant des solutions technologiques.

« Normalement, les entreprises, lorsqu’elles commencent à commercialiser… elles s’installent dans les grands centres, puis s’en vont ailleurs. Ce qui se passe, c’est que les zones reculées sont souvent négligées. Les gens ne sont pas nécessairement conscients de l’existence de ces technologies ou bien ils disposent de moins de ressources pour évaluer ces technologies et la manière dont elles pourraient les aider », a déclaré Robert dans une interview.

Pour identifier les technologies québécoises appropriées, le CTS travaillera en collaboration avec le Bureau de l’innovation en santé et services sociaux du ministère. Un premier projet pilote devrait débuter d’ici six mois, dans une région éloignée qui n’est pas encore déterminée. Deux autres projets sont prévus l’année prochaine.

L’objectif est que les professionnels de santé et les patients bénéficient de technologies qui évitent aux uns ou aux autres de se déplacer. « Il s’agit avant tout de soins à distance », a déclaré Robert.

Il a souligné que le Québec possède les ressources et l’expertise nécessaires pour y parvenir. «Nous avons ce dont nous avons besoin en termes de technologie, soit en santé numérique, soit en technologie médicale pour le diagnostic à distance, qui sont disponibles ici, auprès d’entreprises québécoises», a-t-il déclaré.

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Le Mouvement Desjardins a contribué 350 000 $ au programme Harfang. Le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et la ville de Montréal contribuent au projet au niveau fonctionnel des opérations.

Un rôle accru pour les CLSC

Une autre initiative en matière de santé a été annoncée vendredi, cette fois par la ministre déléguée aux Aînés, Sonia Bélanger.

Le rôle des CLSC sera bonifié afin qu’ils deviennent le principal point d’accès aux soins et services pour les personnes âgées. Cela permettra aux aînés de retrouver tous les programmes destinés aux aînés et aux aidants naturels en un seul endroit. Le personnel de santé pourra également mieux identifier les personnes en perte d’autonomie afin d’agir en prévention.

«Au fil des années, le rôle des CLSC n’a pas été suffisamment valorisé», a déclaré Bélanger, et ces établissements étaient tout à fait adaptés pour répondre à une recommandation du commissaire à la santé et au bien-être social du Québec, qui souhaitait établir des bureaux régionaux pour les aînés afin de faciliter l’accès aux services. maintien à domicile.

Ce renforcement du rôle des CLSC sera mis en œuvre cette année et sera complété d’ici l’automne 2025, a annoncé le ministère.

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Rédigé par

Archie Mitchell

Archie Mitchell, with a prestigious master's degree from France and two decades of experience, is an authority in his field, renowned for making complex subjects engaging through his blog. At 49, he seamlessly merges academic knowledge with practical insights, aimed at educating and empowering his audience. Beyond his professional life, Archie's hobbies and personal interests add depth to his writing, making it a valuable resource for both professionals and enthusiasts looking to expand their understanding.